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Diane in Blois

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We found a new park in Blois on Sunday. I can’t wait to go back when the sun’s out. In the meantime, here is Diane of the Chase by Anna Hyatt Huntingdon. An article in our local paper, La Nouvelle République tells the story of how the Salon de Paris exhibition in 1910 refused to give first prize to Anna Hyatt on the pretext that “It’s far too big and beautiful for a woman to have made it!” How wonderful to be a woman! Born in Massachusetts in 1876, Anna Hyatt Huntington lived to the ripe old age of 97, and is one of American’s greatest 20th century sculptresses. She was very popular in France. A copy of her Joan of Arc was presented to Blois with great pomp by the patron of the arts, J. Sanford Saltus. It met with great success and Anna became famous. She had such good memories of France that Hubert FIllay, president of the Ecole de la Loire, learnt in 1933 that she wanted to donate a statue of Diane to the city of Blois. The 2.5 metre high statue, which is stunningly beautiful from whichever angle you look at it, was eagerly accepted. Anna Hyatt even paid the 1,000 dollars needed to erect it. “I would be happy to find a place in the château’s beautiful historical gardens”. And so are we!
Nous avons trouvé un nouveau parc à Blois dimanche dernier. J’attends avec patience d’y retourner un jour de soleil. En attendant, voici “Diane la chasseresse” par Anna Hyatt Huntingdon. Un article dans La Nouvelle République en février nous raconte l’histoire: “En 1910, le Salon de Paris refuse la médaille à Anna Hyatt sous un motif admirable : « C’est trop beau et grand pour que ce soit l’œuvre d’une femme ! » Ah, il y avait des cadors !
Née dans le Massachusetts en 1876, morte presque centenaire, Anna Hyatt Huntington est l’une des plus grandes sculptrices du XXe siècle américain. Elle devait retrouver la France sous de meilleurs auspices. Une copie de sa statue de Jeanne d’Arc est en effet offerte en très grande pompe à Blois par le mécène J. Sanford Saltus. Le succès est immense, Anna est acclamée. Elle gardera dès lors de la France un tel souvenir qu’Hubert Fillay, président de l’École de la Loire, apprend en 1933 qu’elle veut faire don à la ville d’une statue de Diane. Il n’échappe pas à l’historien que l’œuvre est d’une grande beauté, éblouissante, quel que soit l’angle sous laquelle on l’envisage. Le conseil municipal accepte avec joie le don et ses 2,50 m de grâce. Qu’admirer de plus dans cette divine Diane Chasseresse aux lignes si élancées ? La force ? La grâce ? Le dialogue avec le ciel ? L’artiste offre de surcroît 1.000 dollars pour l’érection du socle. « Je serais heureuse de figurer dans les beaux jardins historiques du château. » Figurez Madame, figurez !”